Friday, December 3, 2010

Ma Peinture



Ernest Messioner
Le Siège de Paris (1870-1871)

Le musée est noir dans la nuit. Une lune blanche est la seule lumière ; elle est visible par les grandes fenêtres. La peinture est là-bas, ce tableau a attiré mes yeux. Je vais vers la peinture, mes pieds sillent. Mon bras se levé comme il pense indépendant, et ma main touche la peinture. Il y a un instant du chaos. Et après ça, je suis dans un monde diffèrent. Le ciel est gris et horrible, la terre brille et les personnages sont en train de mourir. Au centre il y a une personne qui a un drapeau français.

« Vous êtes français? » J’ai posé la question.
« Oui, » a répondu la personne avec le drapeau. « Je suis un Parisien. Nous sommes tous Parisiens. Est-ce que vous connaissez Paris? »
« Je connais Paris assez bien, oui, » J’ai dit, « Mais pas dans ce siècle. Vos vêtements sont vieux et vos armes aussi. C’est quelle année ?
« C’est l’année 1870, » la personne m’a répondu. « Savez-vous ce que nous faisons ? »
« Mourir, » J’ai dit avec de l’humeur noire.
« Oui, mais plus que ca, » la personne avec le drapeau a dit, « C’est le siège de Paris maintenant. Les ennemies attaquent. Nous défendons la ville avec tous nos hommes. »
« Ah, je le vois, » J’ai répondu.
« Connaissez-vous la bataille ? »
« Non. »
« Alors, quitte notre monde, » répond la personne. « Je sais que vous n’êtes pas préparé de mourir.

Et comme la magie, je suis dans le musée encore. La peintre est seulement une peintre dans ce monde.